Cette espèce à été observée à : la Réunion, Mayotte, Madagascar, Seychelles
Ordre : Sacoglossa
Superfamille : Plakobranchoidea
Famille : Plakobranchidae
Distribution :
Indo-Ouest Pacifique en zone tropicale
Taille maximale : 50 mm
Abondance : (Run) Rares observations dans le lagon (May) Fréquemment observé dans le lagon
Critères d'identification
La tête, la face externe des parapodes et le pied sont blanc sale à gris pâle avec de nombreux points
légèrement plus foncé entourés d'un anneau plus pâle
(ocelle)
Les rhinophores longs et fins s'étendent horizontalement de part et d'autre de la tête.
Les rhinophores de couleur crème ont parfois les extrémités teintées de mauve. La bordure de la queue est aussi teintée de mauve.
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| Visualisation des critères d'identification... |
Photo Maurice Jay
Réunion, Lagon de la Saline, sous un corail mort, 16 juillet 1989, taille 40 mm
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En savoir plus : Récapitulatif des observations et des périodes de pontes
En savoir plus : Variabilité observée chez Plakobranchus ocellatus dans le Sud Ouest de l'Océan Indien
Remarques :
 Identification confirmée par Kathe Jensen et Bill Rudman
Synonymes (d'après worms) :
- Trés nombreux synonymes, voir worms
Données bibliographiques :
Le pattern de coloration et la distribution des tâches sont très variables, mais l'anatomie interne montre si peu de différence que l'on considére qu'il s'agit d'une seule espèce polymorphe avec une large aire de répartition.
Ce sacoglosse possède un corps très mou, aplati dorso-ventralement. Les parapodes, fins et lisses, se
rejoignent
médianement et recouvrent ainsi
complètement le corps. Ils ne peuvent être séparés que difficilement.
Les sacoglosses se
nourrissent
en aspirant le contenu des cellules de l'algue. Certains d'entre eux, comme P. ocellatus,
conservent
les chloroplastes provenant des algues dans une partie de leur corps. Les chloroplastes, toujours fonctionnels continuent à photosynthétiser et donc à transformer l'énergie solaire en glucides. P. ocellatus stocke un nombre important de
chloroplastes
d'un vert soutenu dans des rides non visibles car recouvert par les deux parapodes.
D'après Jensen, il n'a jamais été trouvé en association systématique avec une espèce d'algue si bien que son régime alimentaire est inconnu. En laboratoire il peut se nourrir de Chlorodesmis sp (Udoteaceae) et Udotea sp (Udoteaceae).
P. ocellatus est un habitant commun des lagons et
des zones récifales peu profondes. Il est par contre rarement observé car bien camouflé, à moitié enfoui dans le sable corallien...
La ponte est
est plutôt différente de la plupart des autres Elysioidea. Elle forme une bande irrégulière contenant de nombreux petits oeufs
Références :
Bill Rudman Seaslug site : Sea Slug Forum : Plakobranchus ocellatus
Nudipixel Plakobranchus ocellatus
Publications :
Hasselt , J.C.v. (1824). In Andre Férussac. Extrait d'une lettre du Dr. J.C. van Hasselt au Prof. van Swinderen sur mollusques de Java (traduit de l'Allemand. konst en letterbode, 1824, nos. 2,3,4) Tjuringe (île Java) le 25 Mai 1823 (1). Bulletin des Sciences Naturelle et de Géologie, 3 : 237-248
Jensen, K.R. (1992) Anatomy of some Indo-Pacific Elysiidae (Opisthobranchia: Sacoglossa (=Ascoglossa), with a discussion of the generic division and phylogeny. Journal of Molluscan Studies, 58(3) : 257-296
Jensen, K.R. (2007). Biogeography of the Sacoglossa (Mollusca, Opisthobranchia). Bonner Zoologische Beiträge. 55: 255–281
Autres photos de Plakobranchus ocellatus :
Maurice Jay
Réunion, Lagon de la Saline, sous un corail mort,
16 juillet 1989, taille 40 mm
Détail de la zone céphalique où l'on peut voir :
- Les rhinophores longs et fins s'étendent horizontalement de part et d'autre de la tête.
- Les rhinophores de couleur crème avec les extrémités teintées de mauve.
- Quelques grands ocelles entourés d'un anneau noir.
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Sonia Ribes Beaudemoulin
Réunion, Platier de l'hermitage, Saint Gilles, moins de 1 m, 18 mai 2007.
Plusieurs spécimens ont été observés dans dans des petites zones sableuses du platier |
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Détail de la zone céphalique où l'on peut voir :
- Les rhinophores longs et fins s'étendent horizontalement de part et d'autre de la tête.
- Les rhinophores de couleur crème avec les extrémités teintées de mauve.
- Quelques grands ocelles entourés d'un anneau noir.
Trois spécimens dans une petite zone sableuse du platier
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Eva Fontaine
Tsoha à Mayotte, rampant de jour sur le platier, moins 1 m, 31 juillet 2008, taille 20 mm. Assez abondant en cette période de l'année
P. ocellatus, conserve les chloroplastes provenant des algues dans une partie de son corps. Les chloroplastes, toujours fonctionnels continuent à photosynthétiser. Il stocke un nombre important de chloroplastes d'un vert soutenu dans des rides non visibles car recouvert par les deux parapodes. |
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Philibert Bidgrain
Réunion, lagon de La saline, moins de 1 m, 18 juin 2009, taille : 25 mm
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Philippe Bourjon
Réunion, Lagon de Trou d'eau, moins de 1 m, 27 septembre 2010, taille : 20 mm
P. ocellatus stocke un nombre important de chloroplastes d'un vert soutenu dans des rides (a) non visibles car recouvert par les deux parapodes.
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Eva Fontaine
Mayotte, Mtsanga Tanaraki, rampant de jour sur le platier, moins de 1 m, 25 juillet 2010, taille 15-20 mm.
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Philibert Bidgrain
Mayotte, Mtsanga Tanaraki, de jour sur le platier, moins de 1 m, 25 juillet 2010, taille 15-20 mm.
Esayez de trouver les rhinophores...
Un spécimen bien camouflé ... |
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Autres photos de l'Océan Indien
En savoir plus : Variabilité observée chez Plakobranchus ocellatus dans le Sud Ouest de l'Océan Indien
Mayotte, dessous du pied de Plakobranchus ocellatus, à Sakouli, par Philibert Bidgrain
Madagascar, Plakobranchus ocellatus, à Andavadoaka, par Alain Barrère
Seychelles, Plakobranchus ocellatus, à Mahé, par Christophe Mason-Parker
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